Mardi le 16 février. De Quito à
Otavalo.
Nous prenons un taxi vers 8h30 après
avoir pris un bon petit déjeuner de fruits et de pâtisseries. Il
nous emmène à la gare routière du Nord, El Carcelén. Nous
embarquons tout de suite dans le bus qui nous conduira à Otavalo en
deux heures. La route serpente abruptement de montagnes en vallées
et nous devons avons une vitesse moyenne de moins de cinquante km/h.
Il ne faut pas manquer de freins ici car les vallées sont profondes.
Partout nous voyons des serres. L'Équateur produit et exporte
énormément de fleurs.
Nous arrivons à Otavalo à 11h,
sautons dans un taxi et prenons une chambre pour deux ou trois nuits
au petit hôtel Riviera Sucre. Un vieil hôtel sympathique avec cour
intérieure et chambres tout autour sur deux étages seulement. Très
propre et prix convenable. Adriana, la propriétaire ou gérante,
nous donne une petite carte de la ville et plein d'information utile.
Nous commençons par aller voir le parc
central tout à côté puis enchaînons avec le marché de ponchos où
l'on vend en majorité des vêtements et produits textiles. Mais il
y a de tout. Si nous étions un samedi le marché serait vingt fois
plus grand, s'étendant sur toutes les rues aux alentours. Nous
faisons le tour rapidement et Hélène succombe dans l'achat d'un
joli chandail fait de laines d'alpaga et de mouton.
Nous allons ensuite prend un copieux
repas complet en menu du jour. Tout à fait typique, il débute par
une entrée, suivie d'une soupe consistante, d'un plat principal,
d'un breuvage et d'un dessert. Le tout pour cinq dollars. Nous
souperons très peu ce soir, c'est certain. Peut-être seulement une
soupe. Je devrais dire une autre soupe car depuis que nous sommes en
Équateur, nous en avons mangé à tous les jours et elles ont toutes
été différentes. Et toutes excellentes! Franchement, nous
trouvons que nous mangeons très bien dans ce pays. Il s'agit de
s'informer et de faire les bons choix car, comme chez-nous, ce qu'on
voit le plus annoncé c'est la nourriture à base de maïs ou de
patate cuite dans la friture.
Vers 14h, nous allons dans une petite
agence de voyage sans but lucratif dirigée par des Kitchuas, les
autochtones de l'endroit qui parlent d'ailleurs cette langue avant
l'espagnol. Nous décidons de faire un petit tour de trecking avec
eux demain et peut-être un autre après-demain.
Nous passons ensuite à notre chambre
pour prendre nos jumelles et marchons quatre kilomètres jusqu'à la
Cascada de Peguche. Il s'agit d'une belle petite chute dans un parc
avec sentiers, bassins alimentés par des sources chaudes, aire de
pique-nique et camping. Nous y restons 30 minutes et revenons à
pied en ville. Nous arrêtons prendre quelques fruits au marché et
allons acheter des jus à l'épicerie. Restera à acheter des pains
demain matin et nous pourrons déjeuner rapidement à l'hôtel avant
de partir pour notre petit tour.
Nous sortons pour notre souper léger
vers 19h30. De retour une heure plus tard à la chambre. On se
prépare pour demain matin, puis ce sont les photos, le blogue et la
lecture avant de dormir.
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