De Mindo à Quito

Mercredi le 24 février. De Mindo à Quito

Nous allons déjeuner vers 8h et sortons pour attendre un taxi à 9h. Mais aucun taxi ne veut venir nous reconduire à la jonction de la grande route ce matin car les policiers font des contrôles et aucun d'entre eux n'est en règle apparemment. Au bout de vingt minutes, le voisin d'en face nous trouve un particulier qui veut bien venir nous reconduire tout en haut de la vallée. Et pas de policier en vue!

Nous attendons debout au bord de la route durant à peine dix minutes et prenons le premier bus qui passe. Il s'en va justement à Quito à la gare El Carcelén. Le trajet dure deux heures à une vitesse moyenne d'à peine 50 km/h. Il faut dire que la route est asphaltée et en très bon état mais on est toujours dans les hautes montagnes en train de monter et de tourner d'un bord ou de l'autre.

Nous sautons ensuite dans un taxi et nous arrivons à l'appartement de Doris vers midi. Le temps de faire une lessive et de démarrer les copies de sécurité il est 13h lorsque nous allons au Quicentro. On commence par aller manger dans l'aire de restauration. On pensait que les prix seraient raisonnables mais non, c'est le contraire de chez nous. On paie ici trois à quatre fois plus cher que dans les restaurants réguliers. La clientèle du centre d'achat a les moyens de magasiner chez Cartier et autres boutiques de luxe et donc elle ne rechigne pas à payer très cher pour son repas du midi.

Nous allons ensuite retirer des fonds en vue de payer une partie de nos réservations demain. Il nous faudra de nouveau faire un retrait demain matin compte tenu que notre limite quotidienne nous empêche de retirer tout ce dont on a besoin.

On va ensuite se faire un peu d'épicerie pour une bonne salade à la maison ce soir et pour les petits-déjeuner de demain et après-demain. J'en profite pour acheter les quelques dollars de crédits Claro nécessaires pour obtenir les données sur mon cellulaire durant le prochain mois.

Un petit arrêt à la boulangerie en s'en retournant à la maison et c'est l'heure d'une petite sieste. Ça fait du bien de prendre cela mollo de temps à autre. On avait pas vraiment le goût d'aller au centre-ville aujourd'hui vu qu'on y va demain et parce qu'en plus c'est un jour de grande pollution aujourd'hui. Le temps couvert ne permet pas à la fumée des véhicules de s'échapper de la vallée de Quito. Ça sent fort! On se croirait dans une grande ville de Chine et ce n'est pas peu dire.

Vers 17h, c'est l'heure des courriels et je fais l'état de nos dépenses depuis le début du voyage avec une prévision jusqu'à la fin dans exactement un mois. On aurait souhaité que cela coûte moins cher mais comme on n'a pas le contrôle sur le taux de change du dollars canadien en dollars américains, ça fait déjà un bout de temps qu'on connaissait l'impact de 45% du le budget initial. Tant pis, on coupera ailleurs!

La soirée s'annonce tranquille : une session de Skype avec les petits-enfants, notre souper-salade et de la lecture avant de se coucher pas très tard.