Samedi
le 12 mars. Galaceo, Chordeleg, des bijoux, des orchidées et un vol
de sacoche
Après
déjeuner nous laissons notre linge à une petite buanderie et allons
en taxi prendre le bus pour la petite ville de Galaceo qu'on dit
intéressante dans les guides touristiques. Nous arrivons vers 9h30
et allons faire un tour de ville : au marché, à la grande
place où il a des exposants de produits naturels et des soit-disant
guérisseurs et au parc linéaire le long de la rivière où l'on voit un beau petit pont couvert. Nous
sommes un peu déçus parce qu'il n'y a pas grand chose de spécial à
voir.
Nous
prenons donc un autre bus pour aller au petit village de Chordeleg
situé à 6 km de là, de l'autre côté de la rivière sur une
petite colline d'où l'on voit Galaceo au loin. Chordeleg est réputé
pour ses bijoux. Des artisans en fabriquaient ici avant même
l'invation par les Incas.
Le
petit village est sympathique et semble assez propère si l'on en
juge par les maisons relativement grandes et bien entretenues.
Autour de la Place centrale on peut compter au moins 50 bijouteries.
Et il y en a au moins autant dans les rues adjacentes. De quoi
réjouir les amateurs et les acheteurs. Et dès 10h30 il y en a déjà
plusieurs qui magasinent. Quant à nous, on fait le tour, on visite
plusieurs boutiques qui montrent des choses différentes dans leurs
vitrines, on passe devant celles qui semblent vendre des importations
asiatiques, on entre dans quelques boutiques de poteries faites aux
alentours et après un café, le tour des principales rues puis un
dîner, nous reprenons le bus pour Galaceo. On
aime bien les pendentifs sous les lampadaires et les dames qui
tressent des chapeaux sans arrêt, même en marchant sur la rue.
Une fois à Galaceo, on
saute dans le bus de Cuenca et on se fait déposer seulement trois
kilomètres plus loin sur le bord de la route. Nous sommes
maintenant à l'un des plus gros centre de culture d'orchidées de
l'Équateur. Quand la compagnie a débuté il y a 24 ans, on pensait
qu'il y avait environ 1500 espèces d'orchidées en Équateur.
Aujourd'hui, on en recense plus de 4200 espèces et certains pensent
qu'il en resterait autant à découvrir. La compagnie fait la
reproduction de plus de 3500 espèces et de près de 8000 espèces ou
hybrides au total. Elle vend plus de 500 000 plants par an et offre
aussi des tours en nature aux orchidophiles du monde entier.
La
nièce du propriétaire nous fait faire le tour d'une partie des
installations et nous donne une foule de renseignements extrêmement
intéressants sur la récolte, la culture par division, clônage et
reproduction sexuée ainsi que sur les soins à apporter à nos
orchidées pour qu'elles refleurissent à tous les trois mois. Nous
passons par une belle serre d'exposition où les belles se
compétitionnent par leur beauté, leur fragrance ou leur
originalité. Wow! Cette visite fait notre journée!
Puis
nous reprenons l'autobus en bord de route et arrivons vers 15h30 à
Cuenca. Nous allons faire quelques courses au marché près de notre
hôtel en prévision de demain matin. Nous partons tôt et n'aurons
pas le temps de déjeuner avant de monter dans le bus pour Loja.
Ensuite,
pendant que nous prenons une bière dans le petit bar de l'hôtel,
voici que surviennent deux voyageuses de Boston rencontrées lors de
notre périple dans la boucle de Quilotoa. Elles reviennent d'un
séjour de 4 jours au volcan Cotopaxi et disent que pour le moment
c'est leur meilleur moment du voyage en Équateur. Et comme c'est
nous qui leur en avions parlé, elles nous en remercient
chaleureusement. Nous prenons une autre bière avec elles tout en
jasant de leurs projets. Hélène va chercher notre lessive au coin
de la rue durant quelques minutes et quelques moments plus tard, la
propriétaire de la buanderie vient nous voir car il semble que l'on
ait un pantalon d'homme qui ne nous appartient pas. Erreur de leur
part. Mais quand on défait tout le paquet, on s'aperçoit que le
seul pantalon d'homme du sac est bien le mien. Un peu plus tard, la
commis qui s'est trompée pour le pantalon d'un autre client apparaît
elle aussi et veut partir avec mon pantalon. La patronne revient et
lui dit de s'en aller. L'erreur est ailleurs. Pauvres elles! Elles
devront composer avec un client très fâché de cette perte...
Nous
partons ensuite souper, Hélène et moi en cherchant un restaurant
végétarien pour améliorer notre consommation de légumes. On en
trouve bien un mais le menu n'est pas attirant du tout. En fait des
plats locaux comme on en trouve partout mais en enlevant la viande
seulement. Donc patates et riz surtout! Nous continuons notre chemin
et passons devant un petit restaurant chinois qui nous montre de
belles photos de plats de légumes dans la vitrine. C'est là qu'on
ira ce soir.
On
nous sert deux immenses assiettes de légumes sur nouilles avec au
moins 25 crevettes par plats. Les légumes sont variés et
croustillants à souhaits! Jusque là tout est parfait. Mais c'est
quand nous décidons de partir que cela se gâte. Pour une fois,
Hélène avait mis sa petite sacoche sur le dossier de sa chaise,
sous son manteau. Comme il n'y avait que très peu de monde dans le
restaurant, elle ne s'est pas méfiée. Mais, comme on a très bien
vu sur la vidéo des caméras de sécurité du restaurant, c'était
sans compter le travail de professionnels. Pendant que l'on
savourait notre repas, deux gars sont entrés séparément. Un
premier faisait semblant de parler sur son cellulaire, debout au
milieu du restaurant, tout en surveillant partout, comme s'il
cherchait une place pour s'assoir. Un autre est entré et est allé
s'assoir juste derrière Hélène. On l'a vu surveiller partout,
puis se reculer jusqu'à la chaise d'Hélène, puis après quelques
secondes se lever et repartir avec son manteau devant lui. La petite sacoche était dedans. L'autre comparse est parti tout de suite
après.
Sur
le coup la serveuse a trouvé bizarre que ces deux gars repartent si
vite mais on a bien compris en regardant toute la séquence sur la
vidéo de surveillance. Ce n'est pas une grosse perte :
seulement 15 dollars, la petite sacoche et la clé de la chambre.
Mais c'est plutôt frustrant car Hélène ne fait jamais cela. Elle
garde toujours sa sacoche en bandoulière d'habitude. Comme quoi il
ne faut jamais, au grand jamais, relâcher sa surveillance et ses
bonnes habitudes. Car c'est alors qu'on se fait jouer un mauvais
tour.
Nous
n'avons pas appelé la police car nous n'avions pas envie de passer
deux heures à faire un rapport pour une si petite perte. Nos
passeports, nos cartes de crédits et l'essentiel de notre argent
comptant sont toujours dans notre ceinture ventrale sous nos
vêtements. Au moins on n'a pas relâché sur cela!
Nous
sommes donc revenus à l'hôtel un peu frustrés et surtout fâchés
contre nous-même. Avec l'expérience qu'on a, on a de la difficulté
à admettre qu'on peut se faire avoir de temps à autre. Quand on a
raconté cela au responsable de l'hôtel ce soir, il nous a dit que
ces deux gars avec le truc du gars au cellulaire, sont déjà venus
voler dans le bar de l'hôtel une fois. Donc de vrais professionnels
du vol de sacoches! Et ils courent encore...
Le
reste de la soirée se passe à faire nos valises pour demain,
répondre aux courriels, trier les photos et écrire ce texte. Un peu
de lecture ensuite et on se couchera de bonne heure après cette
journée aigre-douce
We are so enjoying your blog! Just had to respond to the theft of Helene's purse - while riding the bus from Banos to Guayaquil, my (Sherri's) cell phone was stolen from our backpack. Totally our fault for letting our guard down. Frustrating, but like you, could have been much worse. So glad you are enjoying your time in Ecuador!
RépondreEffacerHi Sherri,
EffacerSorry for your phone! Yes we can say that it is our fault! You say it and we say it. But actually, we must not forget that we are the victims...Anyway, you are right, we must always be alert! Thanks for your good comments on our blog! We are happy that you are enjoying!
Let's keep in touch!
Jean and Hélène