Mardi
le 22 mars.
Pas
grand chose à dire aujourd'hui sur cette journée consacrée
majoritairement au transport. Déjeuner vers 8h. Jasette avec les
nouveaux clients. Transport en pirogue jusqu'à la route en 1h30. En
passant, deux aras bleu et jaune qui nous survolent et quelques
singes écureuils. Nous attendons notre minibus durant près d'une
heure trente en sirotant un café ou un thé et mangeons le lunch
préparé pour nous ce matin par Diana notre cuisinière. Nous
croisons Luis qui revient d'un aller-retour à Lago Agrio. Il nous
salue chaleureusement. On a eu bien du plaisir avec lui et il a eu
droit à un généreux pourboire de notre part.
À
12h30 nous prenons la route dans le minibus avec Jaime le même
chauffeur qu'à l'aller. Nous sommes les seuls passagers. Je
m'assied devant avec Jaime et on jase une bonne partie du trajet,
surtout sur ses cultures de cacao et de café, la mise en marché et
de manière générale de l'industrie de la région. Nous longeons
encore une fois le pipeline qui transporte le pétrole des puits de
la région jusqu'à Quito. Jaime me confirme qu'il y a eu plusieurs
déversements au cours des ans dont un majeur il y a huit ans. Une
grosse quantité de pétrole s'est déversée dans la Réserve
Cuyabeno. Juste avant d'arriver à Lago Agrio ou Nueva Loja comme on
l'appelle officiellement maintenant, nous longeons la rivière
Aguarico, beaucoup plus grosse que la Cuyabeno. Elle se jette dans
le Rio Napo qui est l'un des plus gros affluents du fleuve Amazone.
Nous
arrivons à l'aéroport à 14h15. Trois heures avant le départ! On
s'assoie et on s'occupe. Hélène lit et je termine le blogue, fait
le ménage des photos et réponds à quelques courriels. En cinq
jours, il s'en est accumulé plusieurs...
Nous prenons l'avion comme prévu à 17h20 et arrivons 30 minutes plus tard à l'aéroport de Quito. À 18h nous sommes déjà dans un taxi et arrivons 35 minutes plus tard chez Doris qui nous attend.
Nous défaisons les valises afin de faire déshumidifier tout notre linge. Quelques jours de plus et la moisissure se serait installée. Nous allons ensuite souper à la parrillada Bife Vaca, un restaurant de grillades situé à quelques coins de rues de notre hébergement. Les grillades à la façon argentine sont délicieuses et le vin de table est apprécié.
Nous sommes de retour à la chambre vers 20h15. Je termine le blogue et le ménage des photos et publie cinq articles qui n'attendaient qu'une bonne connection Internet. Celle de Doris est extrêmement rapide et cela fait vraiment mon affaire ce soir.
Nous nous coucherons vers 22h et je suis certain que même si nous dormirons bien, le son des animaux de la jungle nous manquera cette nuit.
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