dimanche 6 mars 2016

Baños, le volcan Tungurahua et la Casa del arbol.


Dimanche le 6 mars. Baños, le volcan Tungurahua et la Casa del arbol.


À 5h30 ce matin nous sommes réveillés en sursaut par une grosse explosion venant du volcan Tungurahua. Nous réussissons à nous rendormir mais cela se produit à deux autres reprises en moins de 45 minutes. OK! OK! On se lève! Je prends quelques photos de notre fenêtre, de la cour et de la rue car le ciel est complètement dégagé ce matin. Une vraie chance!



Après déjeuner nous hélons un taxi sur la rue. Direction le sommet de la montagne à la Casa del arbol, la Maison dans l'arbre. Le trajet d'environ 15 km dure un bon trente minute et nous voici rendus à 2660 m d'altitude sur un haut plateau de la montagne avec vue directe sur le sommet du volcan, maintenant encore beaucoup plus proche qu'à notre réveil. On a gagné 860 m en altitude mais le sommet du volcan est encore à 2500 m plus haut et peut-être cinq kilomètres en distance. Cela paraît loin mais il ne faut pas oublier que l'éruption du Mount St-Helen en 1980 a tout rasé sur plus de 30 km de rayon...Enfin, on se rassure en se disant que les probabilités qu'un désastre survienne quand nous sommes ici sont probablement insignifiantes. En 1999, tous les habitants de la ville de Baños ont été évacués durant six mois. Il ne s'est rien passé et donc maintenant on essaie de mieux prédire le réel danger. Si c'est possible de le faire...



La Casa del arbol c'est cette jolie petite maison dans un arbre d'où on observe le volcan et la vallée et où on prend plaisir à se balancer dans le vide, c'est à dire au dessus d'un ravin dont le fond se situe à environ 500 m plus bas. C'est solide, on est bien attachés et en fait cela ne va pas assez loin pour avoir des sensations fortes à notre avis. En tous cas, on s'amuse car nous sommes presque seuls sur le site. D'autres visiteurs s'amuse avec une petite tyrolienne et c'est tout. C'est quand nous partirons vers 9h30 que la foule commencera à arriver.  












Les nuages arrivent et la foule aussi, alors nous on se pousse. Nous descendons lentement à pied par la route sinueuse en regardant les cultures et la vue différente à chaque détour. La grosse mode c'est la culture des tamarillos ou tomates en arbres avec lesquels les équatoriens font leur fameuse sauce Aji qui sert s'assaisonnement à tous les plats, ainsi que des babacos, gros fruits originaires de l'équateur, du même genre que la papaye et que l'on cultive en serre. 





L'autre grosse mode ce sont les balançoires. On n'en voit à plusieurs endroits en descendant. Un dollar et on s'éclate!


Et une heure et demie plus tard nous arrivons au mirador Bellavista avec une vue inprenable sur la ville. Nous sommes juste en face de la statue de la Vierge où nous sommes grimpés hier. Nous nous reposons un peu et prenons ensuite un sentier qui nous amène directement au centre-ville.


Nous allons nous installer à une table sur le trottoir de la rue principale pour siroter un bon capucino, relaxer et regarder passer les gens.



Puis, vers une heure, faute d'avoir trouvé le lieu où on pouvait trouver l'hornado en abondance, nous allons manger notre repas du midi dans un petit restaurant situé au deuxième étage et qui donne sur le parc central.




Nous allons ensuite à la chambre pour nous reposer et lire le reste de l'après-midi. On lit sur Cuenca, notre prochaine destination. Nous en profitons pour réserver une chambre dans une petite auberge bien cotée par les voyageurs. C'est aussi le moment pour les photos, les courriels et le blogue.

Vers 18h30, nous retournerons en ville pour aller prendre un souper léger et reviendrons de bonne heure comme d'habitude. La question du jour : Le volcan nous laissera-t-il dormir en paix cette nuit?


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