Dimanche
le 6 mars. Baños, le volcan Tungurahua et la Casa del arbol.
À
5h30 ce matin nous sommes réveillés en sursaut par une grosse
explosion venant du volcan Tungurahua. Nous réussissons à nous
rendormir mais cela se produit à deux autres reprises en moins de 45
minutes. OK! OK! On se lève! Je prends quelques photos de notre
fenêtre, de la cour et de la rue car le ciel est complètement
dégagé ce matin. Une vraie chance!
Après
déjeuner nous hélons un taxi sur la rue. Direction le sommet de la
montagne à la Casa del arbol, la Maison dans l'arbre. Le trajet
d'environ 15 km dure un bon trente minute et nous voici rendus à
2660 m d'altitude sur un haut plateau de la montagne avec vue directe
sur le sommet du volcan, maintenant encore beaucoup plus proche qu'à
notre réveil. On a gagné 860 m en altitude mais le sommet du volcan
est encore à 2500 m plus haut et peut-être cinq kilomètres en
distance. Cela paraît loin mais il ne faut pas oublier que
l'éruption du Mount St-Helen en 1980 a tout rasé sur plus de 30 km
de rayon...Enfin, on se rassure en se disant que les probabilités
qu'un désastre survienne quand nous sommes ici sont probablement
insignifiantes. En 1999, tous les habitants de la ville de Baños
ont été évacués durant six mois. Il ne s'est rien passé et donc
maintenant on essaie de mieux prédire le réel danger. Si c'est
possible de le faire...
La
Casa del arbol c'est cette jolie petite maison dans un arbre d'où on
observe le volcan et la vallée et où on prend plaisir à se
balancer dans le vide, c'est à dire au dessus d'un ravin dont le
fond se situe à environ 500 m plus bas. C'est solide, on est bien
attachés et en fait cela ne va pas assez loin pour avoir des
sensations fortes à notre avis. En tous cas, on s'amuse car nous
sommes presque seuls sur le site. D'autres visiteurs s'amuse avec
une petite tyrolienne et c'est tout. C'est quand nous partirons vers
9h30 que la foule commencera à arriver.
Les
nuages arrivent et la foule aussi, alors nous on se pousse. Nous
descendons lentement à pied par la route sinueuse en regardant les
cultures et la vue différente à chaque détour. La grosse mode
c'est la culture des tamarillos ou tomates en arbres avec lesquels
les équatoriens font leur fameuse sauce Aji qui sert
s'assaisonnement à tous les plats, ainsi que des babacos, gros
fruits originaires de l'équateur, du même genre que la papaye et
que l'on cultive en serre.
L'autre
grosse mode ce sont les balançoires. On n'en voit à plusieurs
endroits en descendant. Un dollar et on s'éclate!
Et
une heure et demie plus tard nous arrivons au mirador Bellavista avec
une vue inprenable sur la ville. Nous sommes juste en face de la
statue de la Vierge où nous sommes grimpés hier. Nous nous
reposons un peu et prenons ensuite un sentier qui nous amène
directement au centre-ville.
Nous
allons nous installer à une table sur le trottoir de la rue
principale pour siroter un bon capucino, relaxer et regarder passer
les gens.
Puis,
vers une heure, faute d'avoir trouvé le lieu où on pouvait trouver
l'hornado en abondance, nous allons manger notre repas du midi dans
un petit restaurant situé au deuxième étage et qui donne sur le
parc central.
Nous
allons ensuite à la chambre pour nous reposer et lire le reste de
l'après-midi. On lit sur Cuenca, notre prochaine destination. Nous
en profitons pour réserver une chambre dans une petite auberge bien
cotée par les voyageurs. C'est aussi le moment pour les photos, les
courriels et le blogue.
Vers
18h30, nous retournerons en ville pour aller prendre un souper léger
et reviendrons de bonne heure comme d'habitude. La question du
jour : Le volcan nous laissera-t-il dormir en paix cette nuit?
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