jeudi 24 mars 2016

Dernière journée à Quito et en Équateur!

Jeudi le 24 mars. Dernière journée à Quito et en Équateur

Nous déjeunons à l'appartement et repassons en détail notre guide Lonely Planet pour décider ce qu'on va faire aujourd'hui. Comme nous avons déjà passé plusieurs jours à Quito au cours des sept semaines qu'a duré ce voyage, nous avons écrémé pas mal. Le Musée national est toujours fermé et cela nous désole un peu.

Nous optons finalement pour une promenade en téléphérique et une dernière promenade dans la ville historique. Nous prenons un taxi jusqu'au téléphérique et obtenons des billets à prix réduits pour retraités. Le téléphérique nous amène à 4050m en une dizaine de minutes. Nous ressentons l'effet de l'altitude!



Nous prenons un bon expresso en admirant la vue sur la grande ville de Quito que l'on voit sur 180 degrés. Nous cheminons durant quelques centaines de mètre sur le sentier qui mène au volcan Ruku Pichincha (4698m) et plus loin au Guagua Pichincha (4784m) mais nous n'avons pas le temps de randonner longtemps aujourd'hui. En plus le mal de dos d'Hélène persiste toujours et on se voit mal marcher en haute altitude durant cinq ou six heures.






Nous admirons le paysage de divers points de vue et redescendons vers la petite chapelle qui se trouve près de la station du téléphérique au sommet de la montagne. La chapelle est dédiée à la Vierge «La Dolorosa» et une messe s'y tient tous les samedis. À l'entrée de la chapelle, on retrouve au dessus des portes une mosaïque faite en 2007-2008 à Damas en Syrie. Une très belle œuvre que l'on ne peut malheureusement pas apprécier à sa juste valeur car elle est protégée par une vitre rayée et sale...




Nous redescendons vers 11h30 et prenons un petit bus qui nous amène au marché d'artisanat dans le quartier Mariscal Sucre. Nous y passons 30 minutes à peine car on a déjà vu l'équivalent de la grande majorité de la marchandise ailleurs au cours de ces dernières semaines.




Nous reprenons un taxi pour le centre historique et nous nous rendons tout de suite au restaurant Vista hermosa tout près de la Plaza Grande. Le restaurant possède une terrasse extraordinaire avec une vue sur 360 degrés sur le centre-ville. Il fait beau, il fait chaud et nous y dégustons un bon dîner avec grand plaisir. Nous savourons vraiment ces derniers moments.






Après dîner, nous allons à la Plaza Grande puis à la Cathédrale et à l'église San Francisco pour voir les décorations de la Semaine Sainte et aussi les fidèles s'y recueillir. Il y a de longues files d'attentes devant les confessionnaux car les gens font encore leurs Pâques ici. En passant nous allons aussi voir une nouvelle exposition d'art au Centre culturel. Elle porte sur la Biodiversité, la relation entre le local et le global avec la thématique des forêts humides. Plusieurs des œuvres présentées par des artistes de plusieurs pays retiennent notre attention.











À 16h nous prenons le trole (trolley) pour revenir à l'appartement. Nous prenons ensuite une bonne douche et fermons les bagages. Ensuite, photos, blogues, courriels et lecture en attendant notre taxi pour l'aéroport à 20h.

Le voyage sera long. Avion pour Houston à minuit. Puis Toronto à 7h30 et ensuite Québec à 15h00. Nous devrions être à la maison en fin d'après-midi et on pourra dire : Équateur, coché!

En conclusion de ce beau voyage de sept semaines en Équateur : Nous avons adoré! Un pays très diversifié et relativement moderne. Des gens très sympathiques pour la plupart. Il est facile d'y voyager en autobus, en taxi et en avion et ce, à coût très modique. La nourriture équatorienne est très bonne mais on peut s'en lasser sur une période de plusieurs semaines. Heureusement on peut se replier sur les mets internationaux.

Le coût de voyager en Équateur est relativement faible sauf pour les Îles Galapagos qui nécessitent un budget important si l'on veut bien les visiter.

Nos préférences dans l'ordre : Les Îles Galapagos sur le Nemo III, la Réserve Cuyabeno au Siona Lodge, les Andes dont la randonnée dans la Boucle Quilotoa et le séjour au Secret Garden Cotopaxi, Mindo pour ses oiseaux, les parcs Cajas et Podocarpus et la ville coloniale de Cuenca. Nous attribuons aussi une mention spéciale à la Vallée Intag avec les thermes de Nangulvi, les pyramides avoisinantes de Wariman-Gualiman et les oiseaux d'El Chontal. Cette région hors des sentiers battus mérite d'être visitée pour ceux qui sont prêts à y mettre le temps.

mercredi 23 mars 2016

Quito, jardin botanique et magasinage

Mercredi le 23 mars. Quito, jardin botanique et magasinage

Nous prenons notre temps ce matin. Il faut faire une lessive car après 5 jours de jungle amazonienne c'est vraiment une nécessité. Tout le linge sale commence à dégager une odeur désagréable. On comprend pourquoi le personnel de l'auberge faisait leur lessive personnelle à tous les jours.


Nous partons vers 10h30 à pied en direction du Parc La Carolina. À l'autre bout du parc du côté sud se trouve le jardin botanique de la ville de Quito. C'est notre première activité de la journée. Nous faisons le tour en une heure et demie environ. Ce n'est pas très grand comme jardin mais on a bien aimé les serres d'orchidées et de plantes carnivores. C'était aussi plaisant de voir et de toucher les deux espèces de Podocarpus qui se retrouvent en Équateur. Dans le Parc national Podocarpus, nous n'avions pas pu les voir ou peut-être les identifier.

























Nous marchons ensuite jusqu'au quartier Mariscal Sucre où nous allons faire quelques achats de souvenirs. Nous en profitons pour luncher dans un petit restaurant qui offre au menu la Fanesca, une spécialité locale que l'on ne cuisine que durant la Semaine Sainte. Il s'agit d'une grosse soupe épaisse faite avec douze types de grains (maïs et fèves ou haricots divers) qui symbolisent les douze apôtres dans le christianisme. Sur le potage on ajoute du fromage et un morceau de morue séchée-salée. Les gens d'ici adorent cela! Quant à nous, nous sommes contents d'y avoir goûté mais sans plus. Plutôt fade le potage sans compter que nous n'apprécions par vraiment le poisson salé au goût trop prononcé.

Nous avons terminé nos achats vers 14h30 et allons prendre le trole pour nous rendre près de notre logement. En passant, nous arrêtons au marché La Carolina pour acheter des crevettes et des légumes pour ce soir ainsi que des fruits et du pain pour demain matin.

Nous arrivons à la chambre vers 16h30. Le linge lavé ce matin et étendu dehors sur le patio est sec et sent bon! Le reste de l'après-midi se passe à faire des courriels, écrire quelques revues pour Tripadvisor, prendre les nouvelles un peu sur Facebook, lire les nouvelles dans la Presse électronique, écrire le blogue et faire le ménage des photos.

Au programme pour ce soir : un souper de salade aux crevettes, avocat et mangue puis lecture et peut-être un peu de télé en espagnol dans notre chambre. On se cherche aussi un ou des activités à faire pour la journée de demain.



mardi 22 mars 2016

De la Réserve Cuyabeno à Lago Agrio à Quito

Mardi le 22 mars.

Pas grand chose à dire aujourd'hui sur cette journée consacrée majoritairement au transport. Déjeuner vers 8h. Jasette avec les nouveaux clients. Transport en pirogue jusqu'à la route en 1h30. En passant, deux aras bleu et jaune qui nous survolent et quelques singes écureuils. Nous attendons notre minibus durant près d'une heure trente en sirotant un café ou un thé et mangeons le lunch préparé pour nous ce matin par Diana notre cuisinière. Nous croisons Luis qui revient d'un aller-retour à Lago Agrio. Il nous salue chaleureusement. On a eu bien du plaisir avec lui et il a eu droit à un généreux pourboire de notre part.

À 12h30 nous prenons la route dans le minibus avec Jaime le même chauffeur qu'à l'aller. Nous sommes les seuls passagers. Je m'assied devant avec Jaime et on jase une bonne partie du trajet, surtout sur ses cultures de cacao et de café, la mise en marché et de manière générale de l'industrie de la région. Nous longeons encore une fois le pipeline qui transporte le pétrole des puits de la région jusqu'à Quito. Jaime me confirme qu'il y a eu plusieurs déversements au cours des ans dont un majeur il y a huit ans. Une grosse quantité de pétrole s'est déversée dans la Réserve Cuyabeno. Juste avant d'arriver à Lago Agrio ou Nueva Loja comme on l'appelle officiellement maintenant, nous longeons la rivière Aguarico, beaucoup plus grosse que la Cuyabeno. Elle se jette dans le Rio Napo qui est l'un des plus gros affluents du fleuve Amazone.


Nous arrivons à l'aéroport à 14h15. Trois heures avant le départ! On s'assoie et on s'occupe. Hélène lit et je termine le blogue, fait le ménage des photos et réponds à quelques courriels. En cinq jours, il s'en est accumulé plusieurs...

Nous prenons l'avion comme prévu à 17h20 et arrivons 30 minutes plus tard à l'aéroport de Quito.  À 18h nous sommes déjà dans un taxi et arrivons 35 minutes plus tard chez Doris qui nous attend.

Nous défaisons les valises afin de faire déshumidifier tout notre linge.  Quelques jours de plus et la moisissure se serait installée.  Nous allons ensuite souper à la parrillada Bife Vaca, un restaurant de grillades situé à quelques coins de rues de notre hébergement.  Les grillades à la façon argentine sont délicieuses et le vin de table est apprécié.

Nous sommes de retour à la chambre vers 20h15.  Je termine le blogue et le ménage des photos et publie cinq articles qui n'attendaient qu'une bonne connection Internet.  Celle de Doris est extrêmement rapide et cela fait vraiment mon affaire ce soir.

Nous nous coucherons vers 22h et je suis certain que même si nous dormirons bien, le son des animaux de la jungle nous manquera cette nuit.

Réserve Cuyabeno. Jour 4. Du canot et des oiseaux!

Lundi le 21 mars. Réserve Cuyabeno. Jour 4. Du canot et des oiseaux!


Après un autre copieux et délicieux petit-déjeuner nous faisons nos adieux aux gens qui quittent aujourd'hui et partons avec notre guide dans une pirogue à moteur. Nous remorquons notre canot. Nous faisons environ 30 minutes en pirogue sur la Cuyabeno et nous nous faisons laisser à l'entrée d'une petite rivière qui n'est accessible qu'en canot.






Les arbres recouvrent toute la rivière et il faut souvent se coucher dans le canot pour réussir à passer. Entre vingt minutes plus tard nous arrivons à une grande lagune et nous commençons à en faire le tour en circulant entre les arbres inondés sur le bord. L'observation d'oiseaux va bon train. Nous sommes encore une fois extrêmement chanceux et avons la chance de voir deux aras écarlates au vol, deux aras bleu et jaune, trois trogons, un pic couleur crème très rare, des dizaines de Huatzins, des hirondelles à dos blanc, des sternes à bec jaune, des manaquins, des jacanas qui marchent sur les feuilles flotantes, des tangaras bleus, plusieurs colibris émeraude aussi très rare, un grand coucou et des buses. Nous faisons le tour de la lagune en 1h30 environ puis nous arrêtons sur une île pour luncher et ensuite faire une courte randonnée. Un arrêt d'une heure au total. Ça fait du bien car ce n'est pas le grand confort dans le canot pour moi. Assis trop bas et il est difficile de se mettre à genoux.


Où est le Huatzin?

Trogon à tête bleu



Nous retournons par la petite rivière qui se jette dans la Cuyabeno puis redescendons cette dernière vers l'auberge où nous arrivons vers 16h30. En revenant très lentement nous avons encore pu observer beaucoup d'animaux : des singes écureuils, des singes moine Saki, trois espèces de martin-pêcheur (grand, nain et vert) et plusieurs autres vus ce matin. 


La journée fut fantastique mais nous sommes bien fatigués du dos à cause de la posture et aussi des bras car les pagaies de bois dur étaient très pesantes. Nous arrivons en même temps qu'un nouveau groupe de clients pour l'auberge. Nous prenons une bonne douche et nous nous reposons jusqu'à l'heure de la sortie nocturne vers 18h30. J'en profite pour jouer un peu avec la guitare de Luis qui m'a donné la permission avant de partir vers 17h.



Hélène reste à lire à la chambre mais je ne veux pas manquer cette dernière sortie nocturne même si c'est avec le nouveau groupe et un autre guide. On voit surtout des araignées dont plusieurs tarentules mais nous avons tout de même la chance de voir un superbe boa d'une nouvelle espèce pour moi ainsi qu'une jolie couleuvre à collier jaune. Le nouveau guide, Naser, est très bon lui-aussi.






À 20h c'est le souper. Nous faisons la connaissance des nouveaux et prenons l'apéritif de bienvenue avec eux. Après le souper, Naser nous dresse un portrait de l'Équateur et de la région amazonienne dans ce pays. La zone amazonienne de l'Équateur ne compte que pour 2,5% de toute l'Amazonie qui couvre bien d'autres pays : Bolivie, Pérou, Colombie, Vénézuela, Guyane, Surinam et bien sûr le Brésil. Naser nous entretient aussi sur l'écotourisme dans la région soit le type de développement durable qui a été choisi par l'Équateur même si quelques exploitations pétrolières subsistent encore 35 ans après la création de la Réserve Cuyabeno. Plus de 140 000 touristes visitent Cuyabeno à chaque année. Un apport qui doit avoisiner 100 millions de dollars par an pour le pays dont une grande partie se dépense localement et faire vivre les populations résidentes ou avoisinantes de la Réserve Cuyabeno.

Nous allons nous coucher vers 22h bien heureux et satisfaits de notre journée et de notre séjour de quatre jours et cinq nuits au Siona Lodge.